ATF00804
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Objet de recherche | Timbre |
Conditionnement : | A l'unité ou Série |
Continent : | Europe |
Année : | 1948 |
Qualité : | Neuf avec charnière |
N° Yvert : | 795 |
Pays : | France |
A l’occasion de la célébration du centenaire de la révolution de 1848, l’administration des Postes met en vente à partir du 5 avril une série, tiré à 2 millions d’exemplaires, de huit timbres-poste grevés d’une surtaxe au bénéfice de l'Entraide française, à l’effigie des hommes de la révolution.
Le souci du ministre, Eugène Thomas, était de faire figurer, dans cette série, l’ensemble des classes et des nuances politiques de la société. Quand Raymond Uzet, directeur adjoint au ministère de l’Éducation nationale et organisateur de la commission de la révolution de 1848, prit connaissance du programme de cette émission établi par le ministre des P.T.T, il insista sur les préoccupations artistiques de la commission et émit une réserve sur le pouvoir de l’effigie.
Il aurait préféré voir se concrétiser les grandes idées qui prirent naissance en 1848, comme le suffrage universel, la législation sociale, la libération des esclaves, par des symboles ou des reproductions de tableaux connus. Il lui fut expliqué que l’art du timbre était un art bien particulier, et que la concrétisation d’idées générales par des symboles était extrêmement difficile. Il fallut le convaincre de la plus grande efficacité de l’effigie, dans le pouvoir de vulgarisation et d’éducation, quand elle s’applique à un homme symbolisant une idée-force. Raymond Uzet, très épris de la puissance de l’art, reconnut que les effigies étaient heureusement choisies.
Dans le langage, parfois imagé, des négociants en philatélie qui aiment bien donner des noms aux séries, celle-ci est appelée « les stations de métro ». En effet, le nom de plusieurs de ces personnages a été donné à des stations du métro parisien.