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Timbres France Série N° 682/701 neuf sans charnière

ATF00684

Utilisé

N° 682/701 Serie : Type Marianne de Dulac. Neuf sans charnière. Découvrez le classeur Leuchtturm pour protéger votre collection de timbres ou optez pour l'offre pré imprimée pour timbres de France de la marque AV éditions.

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Fiche technique

Objet de rechercheTimbre
Conditionnement :A l'unité ou Série
Continent :Europe
Année :1945
Emission :1945
Date de retrait :1946
Dessinateur :Dulac Edmond.
Graveur :Dulac Edmond.
Devise :Franc
Impression :Taille douce
Qualité :Neuf avec charnière
N° Yvert :682
Pays :France
Séries usage courant :Marianne de Dulac

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Un peu d'histoire...

Marianne de DULAC

C’est à un artiste français, Edmond Dulac, naturalisé anglais en 1912, que le général de Gaulle s’adresse pour réaliser les émissions des colonies qui avaient rallié la France libre, ainsi que des projets de timbres devant servir en France libé­rée. Dulac propose une maquette représentant pour la première fois une Marianne, aux traits de Léa Rixens, épouse du peintre Emile Rixens, qui était son condisciple à l’école des beaux-arts de Toulouse.

LES NON-EMIS

Une première série de trois timbres correspondant aux tarifs postaux d’avant 1942 est réalisée en héliogravure par l’impri­merie Harisson & Sons de Londres : un 25 c vert (pour les journaux), un 1 F rouge (pour la lettre simple), et un 2,50 F bleu (pour la lettre pour l’étranger). Le procédé d’impression en héliogravure et les couleurs utili­sées sont ceux des timbres anglais en cours, à l’effigie de George VI. Cette première série semble avoir été impri­mée à 5 000 exemplaires mais elle est refusée par le général de Gaulle à cause de la légende « R France F ». Le mot « France » est enlevé et une nou­velle série tirée à 10 000 exemplaires. Cependant, la libération ne venant pas, ces timbres sont oubliés, et ils ne réapparaissent qu’en 1946, sur le mar­ché philatélique américain. Ce sont donc des non-émis (N° 701ABC et N° 701DEF).

LA SERIE DEFINITIVE

Le 8 décembre 1943, Menthon, commissaire aux Colonies, institue un concours à Alger, et décide d’y faire participer les artistes français résidant en Grande- Bretagne. Il demande que l’on s’ins­pire soit de thèmes déjà traités (effigie de la République, Semeuse, Droits de l’homme, etc.), soit que l’on évoque « la France sortant de l’ombre ». Ce timbre est prévu pour être utilisé en France et dans vingt colonies.

La maquette doit comporter les mentions « RF », « Postes », le nom de la colo­nie et une croix de Lorraine. Seul Dulac envoie un projet, mais avec la mention « Algérie ». Il est adopté le 10 février 1944, mais on supprime la mention « Algérie », car l’idée d’une utilisation aux colonies est abandon­née.

On prévoit la fabrication d’une tranche de 11 timbres allant de 50 centimes à 5 francs. Parallèlement, on fabrique les billets de banque de 100 francs, qui seront utilisés en Corse libérée. Mais comme ceux-ci sont l’objet de nombreuses falsifica­tions, on commande à Dulac une vignette grise « 100 F trésor cen­tral », destinée à être collée sur les billets pour les authentifier.

Cette commande est finalement annulée en octobre 1944, et seuls subsistent quelques exemplaires de cette vignette. La fabrication des timbres commence le 15 août 1944, et les pre­mières caisses de timbres sont expé­diées à Paris après le 31 août.

Le 22 septembre, Tony Mayer, chef du service des timbres à Londres, constate que les timbres 1F50 rose mis en vente en priorité en France provoquent l’admiration générale. Cependant l'Atelier des Timbres- Poste n’ayant pas souffert des combats de la Libération et ayant repris son travail, Tony Mayer, désireux de ne pas froisser les alliés britanniques, ne stoppe pas l’impression des timbres à Londres, mais la réduit de moitié (706 millions au lieu de 1,4 milliard).

L'émission de la série Dulac s’éche­lonna de mars à novembre 1945. La mise en vente en dernier de la plus grosse valeur, le 50 F violet foncé, fait craindre, dans la presse philatélique, l’apparition d’un 100 F et d’un 200 F.

L’Administration réalisera un tirage de quinze valeurs non dentelées, sans valeur faciale, gravées par Mazelin du 7 mai au 9 août 1948, mais cet essai n’aura pas de suite.

Mis à part les billets de banque, on retrouve la Marianne de Dulac sur les timbres Entraide française émis dans quatorze colonies et sur les timbres fiscaux des colonies.

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