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Timbre de collection de France N° 307/308 Neuf sans charnièreAu profit des chomeurs intellectuels. Si vous désirez disposer vos timbres dans un classeur adapté, la Maison du Collectionneur vous propose ce classeur philatélique.
Classer ses timbres n'est pas toujours simple, pour vous y aider nous avons publié ce petit guide.
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Objet de recherche | Timbre |
Conditionnement : | A l'unité ou Série |
Continent : | Europe |
Pays : | France |
Année : | 1935 |
N° Yvert : | 307 |
Qualité : | Neuf avec charnière |
La surtaxe de ces timbres est destinée à l'entraide des travailleurs intellectuels, une organisation dépendant d'une Confédération syndicale méconnue : la Confédération des travailleurs intellectuels, né en 1920. La CTI s'est donné pour objectif principal la défense des travailleurs intellectuels, et veut convaincre tout à la fois les pouvoirs publics et les intéressés eux-mêmes de l'unité du monde intellectuel. Ses principaux fondateurs sont Romain Coolus, auteur dramatique et proche de Léon Blum, Émile Borel, membre de l'institut et ancien ministre virgule et Henri de Jouvenel, homme politique et mari de Colette. L'objet de l'ETI est de fournir aide et assistance aux travailleurs intellectuels sans ressources. Son fondateur, Paul Greenbaum Ballin, lui aussi un proche conseiller de Léon Blum, a le projet d'obtenir des fonds par l'intermédiaire de surtaxes postales. Le timbre-poste surtaxé apparaît ainsi comme un bon moyen de souscription, sous l'angle de l'œuvre de bienfaisance. L'idée est relayée par le journal quotidien illustré Comoedia. Quoique soutenu par plusieurs sénateurs, un premier projet est refusé en avril 1934. Mais le nouveau ministre des PTT, Georges Mandel, donne son accord de principe en juin 1935. L'ETI, consciente de l'avantage d'avoir obtenu une telle émission surtaxée, la première après celle qui fut lancée au profit de la caisse d'amortissement, souhaite faire beaucoup de publicité autour de ces timbres poste.
S'inspirant d'un dessin de René Grégoire, diffusé également sous forme de carte postale, le premier timbre représente la Mansarde, une allégorie de la France venant en aide à un intellectuel. Sa surtaxe n'est pas trop élevée, et sa valeur faciale correspond au tarif de la lettre simple pour l'intérieur.
Contrairement au premier, ce 2nd timbre, dont la légende indique seulement indirectement l'organisation bénéficiaire, porte une surtaxe très importante, équivalant à 4 fois sa valeur d'affranchissement. À sa sortie, beaucoup de philatélistes dénoncent dans la presse la disproportion de cette surtaxe et rappellent une fois de plus qu'ils n'ont pas été consultés. Ce timbre est retiré au bout de quelques jours, puis remis en service dans un bureau parisien. Sa valeur faciale correspond à l'affranchissement de la lettre simple intérieure.