Timbre France N° 259 neuf sans charnière

CATHÉDRALE DE REIMS

Issu du concours de 1927 pour la série Sites et Monuments, ce timbre, projet de Vérecque, est retenu aux dépens de celui de Rapin qui, pour sa part, figu­rait le monument entouré d'une ville bombardée et ruinée.

Un autre projet non retenu du même concours est à l’origine du Sourire de Reims (YT 256). Deux poinçons sont gravés, comme pour les autres valeurs de la série précédemment émises. Ces poin­çons donnent naissance, par l’intermé­diaire de molettes, aux cylindres d’impression utilisés au cours de l’an­née 1930. Il apparaît, fin 1930, que les cylindres sont dégradés et que les molettes issues des deux poinçons gravés par Dezarrois sont inutilisables.

Ce dernier étant décédé, il est fait appel à Delzers, qui grave un troi­sième poinçon, tout en le signant du nom de son prédécesseur. Les divers transferts poinçon-molettes et molettes-cylindres ont provoqué de petites différences, que les philatélistes dénomment « état ».

Plusieurs sont facilement identifiables. Certains cata­logues ont cru distinguer quatre types, alors qu'il n’existe que trois poinçons.

Ce timbre est destiné à l'affranchisse­ment des lettres recommandées pour l’étranger, il a servi comme complé­ment dans de nombreux affranchisse­ments.

Il existe un essai imprimé en héliogravure par l'industrie privée, qui, sans doute, a fait des propositions d’impression aux PTT à l’époque.