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Il y a 500 ans, François 1er emmenait les troupes françaises vers la victoire à Marignan, près de Milan. Très coûteuse en hommes, cette bataille s’inscrit dans le contexte des guerres d’Italie. Elle fut un triomphe pour le jeune roi, considéré comme un héros.
La célèbre bataille de Marignan correspond à la cinquième guerre d’Italie. Un retour en arrière s’impose pour comprendre le contexte. C’est Charles VIII qui commença à affirmer la présence de la France en Italie. Ancien souverain français, il fut aussi roi de Naples. Louis XII, son successeur, continua son œuvre et plusieurs succès se sont enchaînés : après avoir pris Milan, il prend possession de Gênes. Or, les possessions italiennes et les princes souhaitant retrouver leur indépendance, Louis XII fut contraint de quitter ce pays et mourut en 1515. Dès le début de son règne, François 1er fit immédiatement savoir qu’il était déterminé à reprendre Milan. Il obtint pour cela le soutien de Venise.
François 1er le vainqueur de la bataille de Marignan Timbre N° 1518Si les Vénitiens n’hésitèrent pas à soutenir François 1er, les Suisses refusèrent catégoriquement, la France leur devant des indemnités ! François 1er proposa de leur donner l’argent en échange de Milan. La proposition refusée, l’armée française prit la direction de Milan avec plus de 40 000 hommes. Le passage des Alpes fut le premier exploit du roi, le chemin étant très sinueux. Toujours en négociation, François 1er décida d’établir son camp à Marignan, près de Milan. La bataille commença le 13 septembre 1515 suite à un nouvel échec d’une entente avec les Suisses. Le combat fut intense et François 1er s’illustra en prenant la tête de la cavalerie. Les Suisses, moins nombreux, ne s’avouèrent pas vaincus pour autant. Le 14 septembre, les troupes françaises furent aidées par les Vénitiens. L’armée suisse subit une importante déroute et le jeune souverain triompha !
Une fois la bataille gagnée, la voie vers Milan était libre ! La possession de Milan fut ainsi restituée à la France grâce au traité de Noyon. Or, les pertes étaient nombreuses : de 9 000 à 10 000 Suisses périrent, soit la moitié des combattants. Quant aux Français et aux Vénitiens, ils perdirent 8 000 hommes. L’histoire militaire a aussi été marquée par cette bataille puisque l’artillerie fut décisive et prit une place de choix dans l’armée de François 1er. Suite à leur défaite, les mercenaires suisses furent mis à disposition de la France. On considère la bataille de Marignan comme le début de la période de la Renaissance. La France commençait à s’imprégner de la culture italienne. Jacques II de Chabannes Seigneur de La Palice et conseiller de François 1er lors de la bataille de Marignan
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