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Le salon philatélique d’automne est une manifestation organisée par la Chambre syndicale française des Experts et Négociants en philatélie. Cette année, l’événement s’est déroulé le 3 au 5 novembre dernier à l’Espace Champerret à Paris.
Plus d’une quarantaine de négociants ont accueilli les passionnés et les collectionneurs. Pour l’occasion, de nouveaux timbres ont été exposés pour la première fois : Charlie Chaplin, Louis XV, Tromelin, Raymond Devos, etc. La poste a également proposé en avant-première des timbres à l’effigie de l’avion de chasse Dewoitine D.1 ou encore la célèbre « Marianne » rouge en carnets.
Cet événement annuel a réuni des marchands venus des quatre coins de la France et même du monde. Bon nombre d’amateurs ont répondu présents. Certains sont venus pour compléter leur collection. D’autres ont été attisés par la curiosité et ont souhaité découvrir l’univers de la philatélie sous toutes ses formes. Il s’agissait également d’une occasion idéale pour découvrir les nouveautés mises en vente par la poste.
Pour rappel, la CNEP est le seul syndicat philatélique se conformant à une charte professionnelle, gage d’authenticité et de qualité des pièces proposées. Elle regroupe une cinquantaine de négociants et d’éditeurs.
Selon les recueils, le premier Salon d’automne s’est déroulé en octobre 1947 dans l’hôtel des chambres syndicales. Pourtant, cette aventure commence bien plus tôt, au cours de l’année 1942. A cette époque, une première manifestation philatélique fut organisée à la Foire de Paris. Quelques années après, Jean Farcigny et François Farcigny décident à leur tour d’organiser leur propre salon philatélique. Ils ont décidé qu’il s’agirait d’un événement annuel qui réunira les passionnés de l’univers de la philatélie et les collectionneurs en tous genres. L’événement a migré dans divers endroits au fil des années avant de trouver sa place à l’Espace Champerret.
Cette année, François Farcigny, le président de la CNEP, a espéré accueillir dans les 10 000 visiteurs. Il a souligné que le nombre de personnes fréquentant les salons philatéliques était en baisse constante. Cette problématique aurait pour cause la digitalisation, la vieillesse du public cible, ainsi que le Covid. Cette édition était un test qui a permis d’évaluer l’intérêt des collectionneurs à l’égard du timbre.
Les timbres proposés en avant-première au cours du salon du 3 novembre sont loin d’être dans l’air du temps, de quoi ravir les collectionneurs traditionnels. Ce choix permettra également de mettre en lumière les dessinateurs, graveurs et peintres de l’ère moderne.
Composé d’un total de six timbres, ce bloc a été mis en vente à 24 euros. Il valorise le type « Paix », dont la première série date des années 30. Il s’agit du fruit de l’inspiration de Paul-Albert Laurens et des talents de gravure de Jean-Antonin Delzers. Ce bloc a été tiré sous 40 000 exemplaires.
L’affiche « Vue de Paris » est inspirée du timbre de poste d’Albert Decaris datant de 1950. Elle succède au succès des affiches sous le thème de la « Marianne » et du timbre-poste connu sous le nom de « Burelé ». Tirée à seulement 14 000 exemplaires, elle est proposée à 28 euros.
La carte-lettre fut utilisée pour communiquer vers les années 20. Le modèle à l’effigie de la « Semeuse camée » a été dessiné par Louis-Oscar Roty et gravé par Jean-Baptiste L’Homme. Il se caractérise par sa couleur bleue. La carte-lettre « Semeuse » existe en 3 000 exemplaires pour le prix de 3 euros.
Ce timbre-poste a été créé par Arthur Thomas, gravé par Claude Jumelet et mis en page par Bruno Ghiringhelli. Il a été conditionné en une feuille de douze exemplaires et en mini-feuillet de dix exemplaires pour. La valeur faciale de ce timbre est de 5,26 euros. Pour la petite histoire, le Dewoitine D1 fut le premier avion chasseur conçu par Emile Dewoitine vers les années 20.
Il s’agit d’une création de Benjamin Van Blancke, avec Pierre Bara au niveau de la gravure. Elle représente deux personnages emblématiques de l’histoire de France, notamment Louis XV et Marie Leszczynska. Leur mariage fut célébré à Fontainebleu en 1725. Les deux célèbres personnalités sont associées au Château de Versailles. Le feuillet est proposé à un prix de 8,50 euros. Il a été tiré en 30 000 exemplaires. La valeur faciale totale de cette œuvre est de 6,60 euros.
Raymond Devos est un célèbre humoriste français (1922 – 2006), originaire de Belgique. De par son parcours impressionnant, il fut représenté sur un timbre-poste par Mathieu Persan, d’après la photo de Jacky Van Sull. Ce modèle fut tiré en 495 000 exemplaires. L’impression a été faite par la technique de l’héliogravure.
Il s’agit d’un carnet de douze timbres-poste autocollants représentant chacun une carte à jouer. Les cartes en question sont à l’image des personnages du jeu de whist de la maison Grimaud. Celui-ci a été lancé par Baptiste Grimaud en 1902. La beauté des maquettes est le fruit du travail de Jules Auguste Habert-Dys, un dessinateur-peintre de renom.
Ce timbre d’usage courant fut créé par Pierre Gandon en 1982. Il a été inspiré par l’œuvre de Delacroix « La Liberté guidant le peuple ». Cette année, il fête ses 40 ans. Pour cette occasion, la Poste a souhaité le mettre à l’honneur au cours du salon philatélique du 3 novembre. Elle souligne le fait de redorer l’image des vieux timbres-poste. Ce carnet est proposé à un prix de 20,72 euros. Il a été tiré en 70 000 exemplaires.
Cette série de timbres illustre la magie de Noël (décorations lumineuses, cadeaux, etc.). Elle met également à l’honneur les sports d’hiver. Il s’agit d’un carnet de douze vignettes, tiré en 4 millions d’exemplaires.
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